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French Site |
Tourisme
écologique |
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Après
Aïn Al-Sokhna
et Gouna
devenues
par la
force de
la
modernité
des
hauts
lieux du
tourisme
de
masse,
la
voiture
avance
sur une
route
sinueuse
au
milieu
des
montagnes
de
pierre
jaunâtre
Sahel
Al-Guemal,
ou la
Côte de
la
vallée
des
chameaux,
sur la
mer
Rouge.
La
nature a
l’air
ici plus
en
colère
qu’ailleurs
en
Egypte.
La côte,
qui est
une
réserve
naturelle,
a des
allures
de terre
aride et
morte.
Pas une
âme qui
vive. Le
silence
est
maître
des
lieux.
Pourtant,
elle est
jonchée
de
détritus
de tout
genre,
des
bouteilles
et des
sacs en
plastique
et des
déchets
largués
par des
navires
de
passage.
Le
décorest
austère
et on a
l’impression
que
faune et
flore
entament
une
lutte
infernale
et
quotidienne
pour
survivre
sous un
soleil
de plomb
et face
à une
mer qui
n’a rien
d’accueillant.
Les
troncs
d’arbres
gisent
ici et
là comme
des
fossiles
rongés
par le
temps.
Des
arbres
morts
qui ne
donnent
pas
l’impression
de
dormir
en paix.
C’est
comme si
la vie
s’était
retranchée
dans la
mer, se
protégeant
derrière
des
carapaces
de
crustacés |
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De
petites
huttes
en bois
abritent
quelques
membres
de la
tribu
des
Ababda,
des
bédouins
qui se
sont
recyclés
dans la
pêche.
Pauvres
et
perdus
dans ce
nulle
part,
ils sont
néanmoins
très
accueillants.
Partager
avec eux
al-jabana,
le café
dont ils
ont le
secret,
est en
soi un
délice. |
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Qui se
résume à
quelques
maisons
de
fortune
mais
donne
l’impression
d’être
un grand
portail
sur un
autre
monde.
Celui
des
Becharias.
Les
sédentaires
de cette
tribu
sont
installés
dans ce
petit
bourg où
les
enfants
vont à
l’école.
Le reste
de la
tribu,
formé
essentiellement
de vieux,
n’a
jamais
quitté
la
vallée
de Wadi
Eidib,
au pied
de la
montagne
Elba.
Pour y
arriver,
il faut
emprunter
des
pistes
longées
par des
arbres
et
peuplées
par les
oiseaux
et les
troupeaux.
Au bout
se
trouve
Eidib,
de loin
apparaissent
quelques
huttes
colorées
et
quelques
personnes
qui
vaquent
à leurs
occupations.
Une
terre
plate où
prolifèrent
les
acacias. |
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La
montagne
Elba |
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Le
réveil
fut dur
et les
préparatifs
encore
plus, en
vue de
l’escalade
de la
montagne
Elba.
Une
légende
des
Becharias
raconte
que
leurs
ancêtres
y sont
montés
et ont
été
pétrifiés,
se
transformant
en
pierre.
C’est
pour
cela que
la
montagne
revêt un
aspect
sacré
pour eux.
Ce ne
fut pas
une
sinécure,
rien à
voir
avec
l’escalade
de
Sainte-Catherine
où piste
et
escaliers
facilitent
la tâche.
Les plus
intelligents
ont
décidé
après
quelques
gros
efforts
de
rebrousser
chemin.
Après de
longues
heures
de
bataille
acharnée
contre
le roc,
nous
arrivâmes
au
sommet
alors
que le
soleil
plongeait
dans
l’horizon.
Quel
cadeau
de la
nature
après
une si
grande
fatigue
! Le
silence
de la
nuit
accentuait
la
divinité
du lieu.
Vous
êtes
maître
de la
montagne
isolée
et
heureusement
oubliée
des
circuits
touristiques. |
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http://www.sis.gov.eg/Fr/ListTemplate.aspx?Category_ID=304 |
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A
quelque
dix
kilomètres
de là,
la vie
reprend
ses
droits,
à Charm
Al-Louli,
un golfe
tranquille
et
paisible
squatté
par les
garde-côtes
qui y
gardent
les
bateaux
confisqués
de
contrebandiers
ou de
pêcheurs
contrevenants.
La
réserve
de l’île
de la
vallée
des
chameaux
vaut le
déplacement.
En un
clin
d’œil,
vous
avez
l’impression
de
débarquer
dans un
autre
monde.
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Et vous
croyez
découvrir
les
sensations
des
premiers
astronautes
débarquant
sur la
Lune.
Cet
espace
lunaire
paraît à
première
vue mort
et aride,
parsemé
de
coquillages.
Mais en
l’espace
d’un
instant,
vous
découvrez
la vie
sous vos
pieds.
Les
coquillages
se
soulèvent
en un
seul
bataillon
et se
dirigent
vers la
mer en
rangs
dispersés.
Des
centaines
de
crabes
font
leur
voyage
quotidien
et
mystérieux
de la
mer à la
terre
sous
l’œil
perçant
d’un
couple
de
faucons
paisiblesDu
coup,
vous
vous
sentez
de trop
dans ce
décor où
vous
n’avez
pas de
place,
avec
autour
de vous
une
terre
aussi
plate
que la
mer qui
l’entoure
et où
n’a
poussé
qu’une
petite
colonie
de
mangroves. |
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