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											Les tribus |  | 
										
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											| Les 
											premiers hommes sont passés à 
											travers différentes phases de 
											développement culturel et 
											économique, en commençant par la 
											plus simple de toutes, la vie 
											nomade.Les Africains de cette région 
											s’appellent Chamites, ils sont 
											originaires du Caucase, et vivent 
											dans la Corne d’Afrique, surtout en Somalie, Ethiopie, 
											l’Ouest du Sahara, et une partie de 
											l’Algérie et de la Tunisie.Pendant 
											la période de grande sècheresse, les 
											Chamites ont abandonné le Sahara, 
											certains se sont installés dans les 
											montagnes de l’Atlas en Algérie, 
											d’autres sont retournés dans la 
											vallée du Nil.Pendant ces migrations 
											pénibles, certains Chamites sont 
											restés près de la côte de 
											la Mer Rouge. 
											
											Aujourd’hui ils sont connus sous le 
											nom de peuplade Beja et incluent les 
											Ababda qui vivent dans le Wadi el 
											Gemal. | 
										
											| Une personne Beja 
											typique a une structure physique 
											fluette, le teint brun-rougeâtre, le 
											nez et les lèvres minces. Le célèbre 
											anthropologue Seligman a étudié 
											leurs traits somatiques et démontré 
											qu’il y a une ressemblance avec les 
											égyptiens pré-dynastiques. | 
										
											| Historiquement, il y a eu 
											des contacts entre les Beja et les 
											gens de la vallées du Nil. Dans 
											l’antiquité ils furent au service 
											des égyptiens en tant que 
											caravaniers, gardiens et soldats de 
											profession. Ils étaient destinés à 
											la sécurité des routes pour les 
											mines, les carrières et les ports de
											
la Mer Rouge, 
											ils contrôlaient le commerce et 
											travaillaient dans les mines 
											d’émeraudes. | 
										
											| Les Beja n’ont 
											jamais été occupés par une force 
											étrangère. Ils ont adopté la 
											religion d’état de l’Egypte de l’ère 
											pré-chrétienne, certains se sont 
											convertis au christianisme au 
											sixième siècle et puis ont été 
											accaparé par l’Islam au treizième 
											siècle. Etant donné qu’ils vivent en marge 
											du territoire habitable, les Beja 
											ont conservé presque toutes leurs 
											traditions au cours des siècles, 
											cette continuité est due à leur vie 
											modeste et à leur capacité de vivre 
											dans des conditions difficiles.
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											| Les Ababda ne vivent pas dans des 
											tentes comme les Arabes. 
											Ils 
											construisent de petites maisons 
											appelées ‘birsh’ faites de troncs 
											d’arbres et ils les couvrent avec 
											les fibres d’un arbre appelé palmier 
											Doum. Ils se nourrissent surtout de 
											lait, de millet, et pendant les 
											cérémonies ils boivent aussi un type 
											de café appelé Gabana. Ils sont très 
											superstitieux et ne s’intéressent 
											pas aux choses matérielles. Ils ont 
											un grand respect de la nature, ils 
											sont autosuffisants, très 
											accueillants et ont uneforte 
											solidarité tribale | 
										
											| Au cours des 
											siècles les Ababda ont trouvé 
											plusieurs façons de se procurer des 
											revenus. Ils font du charbon avec 
											l’acacia, ils ramassent du bois et 
											le vendent dans les villes voisines. | 
										
											| Les anciens navires qui faisaient du 
											commerce avec l’Afrique du sud et 
											l’Asie du Sud partaient des ports de la Mer Rouge près de Qusseir.
											Le 
											voyage de retour était toujours très 
											difficile à cause des vents du nord 
											du tropique du cancer à proximité.Tholomée 
											II fonda un port à 200 milles 
											environ de Qusseir et il lui donna 
											le nom de sa fille Bérénice : étant 
											situé au sud, cela évitait plus d’un 
											mois de navigation dangereuse dans la Mer Rouge mais il fallait 
											deux semaines de plus pour charger 
											et transporter les marchandises avec 
											les caravanes jusqu’à la vallée du 
											Nil. | 
										
											| La route des 
											caravanes qui reliait Bérénice à 
											Qift sur le Nil passait par Wadi el 
											Gemal. Il est encore possible de 
											voir quelques forteresses et 
											quelques-uns des points d’eau les 
											plus célèbres qui se trouvaient sur 
											les routes du commerce. Les anciens ports de 
											la Mer Rouge ne 
											furent plus utilisés après la 
											conquête de l’Egypte par les Arabes, 
											même si certains d’entre eux furent 
											utilisés pour transporter les 
											pèlerins Musulmans à 
											la Mecque.
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											| Le nomadisme a 
											commencé à décliner au vingtième 
											siècle pour des raisons économiques 
											et politiques, qui trouvent que ce 
											style de vie est en contraste avec 
											la modernité.Par 
											conséquent c’est une culture en 
											danger et presque disparue, pour ce 
											motif parmi les initiatives du Parc 
											il y a aussi celles destinées à la 
											protection des Bergers Nomades : ils 
											sont la preuve vivante que l’homme 
											peut vivre en harmonie avec la Mère Nature. | 
										
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